Au cours de ce premier semestre ce sont plus de 212 000 éclairs nuage-sol¹ et 1 450 000 éclairs intra-nuage² qui ont été enregistrés par le réseau national de détection de la foudre de Météorage.
Ce résultat permet de classer le printemps de l’année 2017 à la troisième place des semestres les plus foudroyés depuis les 20 dernières années en France³.
Le nombre de jours d’orage cumulé sur ce semestre est de 115 en baisse de 17% par rapport à la même période l’année dernière.

A noter que pour la seconde année consécutive, les orages de printemps sont particulièrement actifs puisque le premier semestre 2016 était déjà d’un niveau de foudroiement remarquable (voir le Bilan de foudroiement du premier semestre 2016 ).
Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie occupent les premières places du classement en termes de densité de foudroiement au sol.
Côté département, ce sont la Drôme, l’Ardèche et les Hautes-Alpes qui arrivent en tête avec des densités entre 1.98 et 2.16 éclairs nuage-sol/km² à comparer à la moyenne nationale de 0.73 éclairs nuage-sol/km² sur la même période.
La journée la plus active a été le 27 juin avec près de 274 000 éclairs nuage-sol et intra-nuage confondus, soit 16% de l’activité totale détectée au cours du semestre, entrainant de nombreux dégâts suite aux inondations, rafales de vent et chutes de grêle. (cf. Figure 1)
Les orages ne causent pas uniquement des dégâts matériels.
Il convient de rappeler que si l’orage est un phénomène météorologique banal sous nos latitudes, il n’en n’est pas moins violent avec de multiples manifestations associées (foudre, vent, précipitations et grêle). Ces éléments sont autant de sources de dangers auxquels il convient de ne pas s’exposer inutilement, des règles simples de prévention devant être appliquées.
