Le niveau de foudroiement enregistré par le réseau national de détection de la foudre de Météorage permet de classer le premier semestre 2016 comme le troisième semestre le plus foudroyé depuis les 20 dernières années en France¹.
Avec un total de 212 000 éclairs nuage-sol² et 1 220 000 éclairs intra-nuage³ observés par Météorage, cette première partie de l’année est légèrement moins active que le premier semestre record de 2007 au cours duquel 240 000 éclairs nuage-sol avaient été enregistrés.
Ce résultat s’explique par une activité orageuse qui a débuté dès le mois d’avril et qui s’est renforcée tout au long du printemps. On remarque que le niveau de foudroiement mensuel reste assez loin des records et que c’est le cumul d’une activité orageuse qui est restée soutenue dans la durée qui permet de classer le printemps 2016 parmi les plus actifs des deux dernières décennies.

Malheureusement, les orages ne causent pas seulement des dégâts matériels comme le montre l’accident du 28 mai au Parc Monceau où un groupe de 11 personnes a été électrisé après s’être abrité sous un arbre.
Le drame a été évité de justesse, mais il convient de rappeler que si l’orage est un phénomène météorologique banal sous nos latitudes, il n’en n’est pas moins violent avec de multiples manifestations (foudre, vent, précipitations et grêle) qui sont autant de sources de dangers, auxquelles il convient de ne pas s’exposer inutilement. Retrouvez toutes nos recommandations de sécurité.